La police du Malawi a ouvert jeudi une enquête pour viols et tortures à la suite d’allégations d’organisations des droits de l’Homme visant des policiers soupçonnés d’avoir agressé des femmes en marge de manifestations post-électorales.
Depuis les élections présidentielle et législatives de mai, le Malawi, petit pays d’Afrique australe, est le théâtre de manifestations de l’opposition qui dénonce la réélection, à leurs yeux frauduleuse, du président sortant Peter Mutharika.
Des manifestations ont éclaté la semaine dernière dans plusieurs localités, dont Msundwe, M’bwatalika et Mpingu (centre), à quelques dizaines de kms à l’ouest de la capitale Lilongwe. Le 8 octobre, un policier a été tué à Msundwe, lapidé à mort lors d’affrontements entre partisans de l’opposition et forces de l’ordre.