Le Royaume-Uni devra s’acquitter de son «chèque» à l’égard de l’Union européenne, qu’il y ait ou non accord sur sa sortie, a déclaré ce mardi Pierre Moscovici sur Europe 1. Le premier ministre britannique, Boris Johnson, a laissé entendre récemment que la perspective d’un «no deal» sur le Brexit rendait caduque la contribution d’une cinquantaine de milliards d’euros que Londres est appelé à verser sur plusieurs années à l’UE.
«Les Britanniques doivent régler leur cotisation, leur contribution financière dans tous les cas de figure, avec un »no deal » ou pas de »no dea ». (…) Ce sont des obligations juridiques, des obligations financières», a souligné le commissaire européen aux Affaires économiques et financières. «C’est une condition de la confiance dans la discussion qui va s’ouvrir maintenant», a-t-il estimé. «C’est un sujet qui ne se discute pas et qui ne peut pas se discuter.»
Pierre Moscovici a ajouté que l’UE ne pensait pas que «le »no deal » doit la solution privilégiée». «Le »no deal » est un risque, le »no deal » est une option», a-t-il répété. «Préparons aussi le »no deal » qui est une option sur la table», a-t-il concédé.
AFP