Le conflit armée entre le marechal Haftar et le gouvernement d’union national préoccupe au plus au point les membres du G7. À la faveur du sommet du G7 à Biarritz, dans le sud-ouest de la France, les membres du G7 et de l’union Africaine ont soutenu un texte commun plaidant pour une trêve et appelant à une conférence inter-libyenne afin d’instaurer le cadre d’un dialogue national.
Les dirigeants du G7 font le constat de ce que le drame humanitaire qui prevaut dans le pays risque explosé si rien n’est fait pour mettre un terme au crépitement des balles.
Les membres du G7 qui reconnaissent avoir une part de responsabilité dans la crise actuelle, puisque ce sont eux qui sont intervenus en Libye, en 2011 pour déloger de force le colonel Mouhamar Kadaphi. Une intervention qui a déstabilisé la région du Sahel toute entière.
Pour le président Emmanuel Macron, seule une solution politique pourra ramèner la paix dans le pays. Les partenaires africains du G7, les présidents de l’Afrique du Sud, du Burkina Faso, du Rwanda, de l’Egypte sont sur la même longueur d’onde, tout comme le président de la commission de l’union Africaine qui appelle au dialogue.
Concrètement, il s‘agit d’organiser deux grandes conférences. Les Nations unies sont chargées de s’occuper du volet international en réunissant les pays impliqués de près ou de loin dans le conflit. L’Union africaine quant a elle s’occupera du volet national.
Selon le président Emmanuel Macron, ces décisions ont été adoptées à l’unanimité. Des réunions préparatoires se tiendront dans les prochaines semaines, tant à Paris qu’à Berlin afin de mettre autour d’une table les acteurs de cette crise pour sortir le pays de l’impasse dans lequel il est plongé depuis le depart trajique du guide libyen Muhamar Kadaphi.
Valaire Ingrid Bougue (V.I.B)