C’est une grande première depuis plus d’un demi siècle, l’opposition et le pouvoir se sont accordés de manière consensuelle sur la nouvelle loi électorale.
Le texte a été révisé et adopté samedi 24 août par le Parlement sans boycott des élus de l’opposition.
C’est au cours d’une séance plénière que le Conseil des représentants du peuple, le HPR a examineé les amendements apportés par sa commission des affaires juridiques aux 149 articles de la loi sur les partis politiques et les élections pluralistes.
Le nouveau texte stipule que tout agent de l‘État peut désormais se présenter à une élection à conditions de démissionner temporairement de ses fonctions durant la période électorale. Bien plus, durant cette période, le candidat perd les avantages liés à son poste à savoir, salaire, émoluments, indemnités et autres avantages liés à sa fonction.
À la fin du scrutin, le candidat malheureux a le droit de regagner son poste sans condition préalable et d’obtenir une promotion et des avantages sur la base de ses performances.
Le corps électoral devrait être convoqué l’année prochaine pour les élections générales afin de désigner des parlementaires régionaux et nationaux qui éliront le successeur du Premier ministre Abiy Ahmed, auteur en moins de deux ans des réformes inédites ayant favoriser dans le pays la décrispation du climat socio politique.
Valaire Ingrid Bougue (V.I.B)