Tchamgoue Joseph est PhD en chimie des substances naturelles. Né le 09 octobre 1986 à Ndoungue il fait des études classiques jusqu’à obtenir son doctorat à l’Université de Yaoundé 1 et l’Université de Karachi (Pakistan), après des recherches acharnées de 2015 à 2018. Durant sa grande formation, il recoit le prix « falling walls Lab Cameroun« , octroyé par l’Institut Goethe, en récompense pour ses travaux sur le diabète. Motivé par l’enseignement et la recherche, il soutient nombreux de ses étudiants dont HAPPI Djomkam Franck.

Né le 20 Août 2001 à bertoua, HAPPI Djomkam Franck débute son parcours académique à l’école bilingue saint Ignace d’Anguissa, il y obtient le certificat d’études primaires (CEP) et reussi au concours d’entrée au lycée d’Anguissa en 2010. Conscient de ses grandes aptitudes en sciences physiques et chimique, il quitte le lycée d’Anguissa en 2015, pour celui de Koabang où il obtient un probatoire série C et, en 2017 un Baccalauréat série C. En 2018, il s’inscrit en licence 1 chimie , à l’Université de Yaoundé 1 dans le but de renforcer son bagage interlectuel, dans le domaine. Dès son admission en deuxième année, il va à l’Institut Supérieur de Chimie et de Gestion (ISCG), où il obtient son BTS en chimie des procédés en 2019 et là, s’ensuit sa licence professionnelle en chimie industrielle, analytique et environnementale.
Encouragé particulièrement par ses proches et sa satisfaction d’oeuvrer pour développer le Cameroun, HAPPI Djomkam Franck, a été primordialement, commerçant des cartes de vœux et des dessins qu’il faisait à la main, sans oublier son manoeuvrage dans les chantiers. Passionné de la recherche et la découverte, il fait la rencontre de nombreuses personnes,qui participent à sa réussite .Il s’agit là de M.Wouassi Richard, son professeur de physique au lycée de Nkoabang, qui n’a cessé de lui apprendre la pertinence des réalités sociales et les avantages que la recherche scientifique pourrait avoir dans notre pays. Plus encore M.Tchamgoue Joseph, qu’il rencontre à l‘Institut Supérieur de Chimie et de Gestion.est son mentor pendant son stage académique du BTS qui lui permet d’arriver à plusieurs réalisations novatrices.
C’est ainsi qu’en 2019, Dr.Tchamgoue Joseph, HAPPI Djomkam Franck et d’autres étudiants en BTS ,mettent sur pieds une startup nommée « African Chemistry Development » (ACD), pour pouvoir mettre leurs connaissances en chimie au service du développement de l’Afrique et du Cameroun en particulier. La ACD, permet a ses co-fondateurs de faire de nouvelles expérimentations, parmi lesquelles : la fabrication des Bougies Anti- moustiques (BAM) à base des essences de plantes retrouvées au Cameroun, ceci dans le but de lutter contre le paludisme ,faisant des ravages de plus en plus en Afrique. Ajouté à cela, la découverte d’un procédé de fabrication de la pâte à papier à partir de la plante communément appelée » Sissongo ». Dans le but d’atteindre son grand objectif visé, l’ACD au slogan << La chimie dans le développement de l’Afrique>> n’arrête de se perfectionner et de faire des nouvelles recherches. Dans un laboratoire de Yaoundé, de nouvelles découvertes sont faites à partir des plantes naturelles. Ainsi de nouveau produits sont fabriqués dans le but d’améliorer les conditions de vie des population camerounaises.

L’African Chemistry Development ,se sert d’un laboratoire dans la région du Centre, plus précisément à Yaoundé, pour faire de nouvelles découvertes afin d’améliorer les conditions de vie des camerounais à partir de plantes naturelles. L’un des produits issus de ce laboratoire est la Bougie anti-moustiques (BAM), faite à base des essences de plantes retrouvées au Cameroun.Dans le but d’encourager le bio et lutter contre la toxicité des insecticides de nos jours, l’African Chemistry Development a modernisé la vieille recette de grande mère, utilisée au paravant pour chasser les moustiques. En mettant sur pieds un produit non tuant, mais repoussant les moustiques hors des ménages; les chercheurs de l’ACD contribuent à diminuer le fort taux de mortalité qu’engendre le paludisme au Cameroun. Une bougie, associé à la plante aux propriétés thérapeutiques dont sa teneur dépend beaucoup de la therapie traditionnelle africaine , permet de chasser les moustiques, ceci en évitant de polluer l’environnement, car elle s’évapore complètement après utilisation, d’où sa particularité non tuante , mais chassante des moustiques . De même que les Gel Hydro alcooliques produits par le même laboratoire, dans une mouvance de lutte contre le corona virus les produits de l’ACD sont testées et vendues en grande quantité dépuis leur production. Leur distribution, se fait majoritairement à Yaoundé, à Douala avec d’autres partenaires mais aussi à l’exterieur du pays.

Bien plus , l’African Chemistry Development, ne s’arrête pas là en terme de trouvailles, car elle fait aussi la découverte d’un procédé de fabrication de la pâte à papier à partir de la plante communément appelée » Sissongo » .ceci , montrant son dévouement par rapport au développement du Cameroun et de l’Afrique, d’où son slogan << la chimie au développement de l’Afrique>>.
Dans le but de grandir et de multiplier la production, l’African Chemistry Development a besoin de l’aide des autorités pour s’élargir et continuer de se développer.
À la jeunesse Africaine et camerounaise d’aujourd’hui, les chercheurs de l’ACD conseillent lutter pour ce qu’on croit être bon, d’écouter et d’appliquer les conseils des aînés. Car, la construction de l’Afrique et du Cameroun en particulier, repose sur une jeunesse novatrice. Pour cela, il faudrait travailler continuellement et ne céder à la facilité, comme le dit le Dr. Tchamgoue Joseph :<<Travailler en continu, ne pas céder à la facilité. La pertinence est généralement difficile, mais sa récompense est sûre>>
Kevin TCHOKODEU & Diane MISSEKOU