Le gouvernement kényan a réduit de 400 millions de dollars le financement des universités, soit une baisse de 26%. Ces institutions qui dépendent majoritairement de la ressource publique devront chercher d’autres sources de financement pour espérer donner des formations de qualité aux étudiants.
Le gouvernement du Kenya a décidé de réduire de 26% le financement des universités publiques, soit une coupe de 400 millions de dollars. L’allocation budgétaire actuelle se situe à 1,13 milliard de dollars contre 1,53 milliard de dollars prévus, d’après le site d’information University World News.
La décision s’applique pour le prochain exercice qui commence le 1er juillet. Elle a été motivée par la crise de COVID-19 qui a baissé la collecte des recettes et ralenti l’activité économique dans le pays et dans la sous-région.
Alors que les universités dépendent en majorité de la subvention publique, cette réduction vient mettre en mal le fonctionnement de ces institutions qui elles aussi devront faire face à des challenges dès leur réouverture en septembre.
En plus de la coupe budgétaire, il faut ajouter que la crise sanitaire actuelle devrait contribuer à réduire le nombre d’étudiants internationaux qui constitue une source de revenus. Une double sanction que redoutent les responsables universitaires bien obligés de trouver d’autres sources de financement pour assurer les programmes de formation, les activités et les projets d’investissement.
