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Comme chaque année, le peuple camerounais vibre au rythme des festivités de fin d’année organise par le parti politique au pouvoir dénommé RDPC (Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais).En effet , contraint à démissionner parce que ne jouissant plus de toutes ses aptitudes physiques, AHMADOU AHIDJO le tout premier président du Cameroun nouvellement indépendant choisi et désigna comme successeur à la tête de l’état M.PAUL BIYA qui officiait avant cela en tant que secrétaire général a la présidence .Ce fut le 06 novembre 1982 lors d’un dernier discours officiel à la radio nationale. 37 ans plus tard et après avoir été réélu une nouvelle fois au soir de l’élection présidentielle d’octobre 2018, l’occasion nous est donne de faire un bilan partiel sous forme d’analyse de toutes ces années de pouvoir sous l’impulsion du président M. Biya.
Pour mener a bien cette tache o combien nécessaire ,nous jetterons notre regard sur des aspects essentiels de la vie d’une nation tels que : l’économie nationale, sur le plan politique ,et le point société

Sur l’aspect économique ,a son accession au pouvoir le président Biya hérite d’un pays très stable , en avance sur ses pairs et qui jouit du qualificatif de <<locomotive d’Afrique noire>>.avec des entreprises et sociétés nationales florissantes telles que : CAMAIR,CAMSHIP, CAMRAIL,BCD … qui forcent le respect pour un pays nouvellement indépendant de par leur rythme de production et leurs chiffres d’affaire.37 ans plus tard , le Cameroun vit sous perfusion économique des bailleurs de fonds tels que :le Fmi, la banque mondiale … . Par ailleurs, la dette de l’état du Cameroun s’élève a près de 35% de son PIB. La mal gouvernance et les indélicatesses avec la fortune publique sont érigées en modèle de gouvernance et en sport olympique. En effet, près de 6000 milliards ont ainsi été dilapides entre 2012 et 2017.En outre l’économie camerounaise se retrouve au bord de l’asphyxie générale dû au fait des mauvaises décisions prises par les différents gouvernements en place sous M. Biya avec pour conséquences : marches envahis de produits importées, hausse des denrées alimentaires et surtout de première nécessité, augmentation du niveau de vie, … . Et pour couronner le tout avec un environnement des affaires très peu propice à l’attrait des investisseurs et donc de capitaux, nous pouvons affirmer que 37 ans plus tard on est loin d’avoir vu le bout du tunnel.

https://afrik-jeunes.com/cameroun-37-reves-dune-jeunesse-brises-en-37ans-de-regne/

Sur le plan politique , le fait majeur à attribuer à M. Biya depuis son accession au pouvoir est la garantie des libertés d’opinion politique et l’ouverture de la scène politique au multipartisme en les y inscrivant dans la constitution datée de 1990.Cependant , à la suite des évènements qui sont survenus après l’élection présidentielle 2018 et les exactions commises sur l’opposant et ancien candidat déclare MAURICE KAMTO et son parti politique MRC telles que : les arrestations au <<facies>>, les interdictions de réunion ou de meeting sans motif valable , … il convient de se demander si le Cameroun n’a pas plutôt fait des bonds en arrière dans la marche vers la démocratie et tout ce qu’elle incarne ?

Sur l’aspect social, la société camerounaise se retrouve au bord de l’implosion. En effet, essentiellement jeune, abandonnée a elle-même et aux prises avec la pauvreté et la misère ambiante, celle-ci fait face au phénomène de chômage avec un taux de plus en plus en hausse ayant pour conséquence la recrudescence des maux sociaux tels que: le tribalisme, la délinquance, le grand banditisme. Malgré des solutions émises par M. Biya comme le <<le plan spécial jeunes >> lors de l’une ses allocutions a la nation ou encore la mise en place de tout un ministère a elle dédiée, il en ressort qu’aucune d’elle n’a été en mesure de résorber le malaise social dont traverse la jeunesse camerounaise. Sur le plan de l’éducation , malgré la multiplication des enseignements d’enseignement ,il se pose aujourd’hui le problème de la qualité de la formation aux jeunes apprenants et diplômes .ce qui n’est pas très étonnant puisque le programme officiel d’éducation et les thèmes abordées n’ont presque pas connu de modification et la dernière tenue des états généraux de l’éducation se sont tenues dans les années 90.

Avec des slogans et objectifs de mandat battant tambour et toujours forts annonciateurs de belles choses tels que : <<le renouveau>> dans les annees 90 ;<<les grandes ambitions>> ;<<les grandes realisations>> ou encore <<le cameroun ,pays un et indivisible>> , l’homme-lion (pour les intimes) a presque toujours été en deca des attentes et objectifs a lui assignes . Si l’on ne s’en tient par exemple qu’au dernier sus-cite , l’on peut sans ambages affirmer que l’unite du triangle national n’a été jamais autant menace avec au nord les intrusions repetees et repetitives de la secte islmaique BOKO HARAM , a l’est avec la presence des combattants centrafricains et au nord-ouest/sud-ouest avec des combattants aux velleites secessionistes dite CRISE ANGLOPHONE.Avec une economie plombee par mauvaises orientations sur lesquelles viennent s’ajouter des guerres a outrance,un climat social deletere , des tensions de tresorerie(entre autres dues au fait des habitudes et attitudes de distraction de deniers publics),on convient avec l’omme du 06 novembre 86 que « le cameroun est un vaste chantier en construction ».

Infine ,au vu de tout ce qui vient d’etre analyser n’est il pas legitime si : le mandat a lui decerner par le peuple a l’issue de l’election d’octobre 2018 n’était pas le mandat de trop ???

WILLY KOUAM

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