Le groupe de pilotage du Parlement européen considère que les propositions formulées par le Premier ministre britannique ne peuvent pas fonctionner et n’apportent pas de solutions.
Le gouvernement britannique a envoyé mercredi deux documents à la Commission européenne : une lettre à Jean-Claude Juncker et une note explicative décrivant un nouvel accord de sortie possible. À prendre ou à laisser, selon Boris johnson
Une offre d’abord accueillie positivement
Pour les Vingt-Sept, l’offre britannique a au moins l’avantage de répondre à la demande formulée de manière pressante depuis la démission de Theresa May, observe notre correspondant à Bruxelles, Pierre Benazet. À savoir une proposition écrite, transposable en termes juridiques et susceptible d’être mise en œuvre.
Les Européens ont d’ailleurs accueilli positivement le fait qu’il allait enfin être possible de travailler sur une proposition concrète. Après avoir appelé Boris johnson, Jean-Claude Juncker a d’ailleurs jugé positive sa volonté de chercher une solution, même s’il existe des points problématiques.
Les doutes des Vingt-Sept se concentrent sur le fait que ce nouveau filet de sécurité ne serait pas illimité, mais renouvelable tous les quatre ans, sur le retrait de l’Irlande du Nord de l’Union douanière européenne et enfin sur la faisabilité de la mise en place de moyens purement technologiques pour remplacer les contrôles douaniers à la frontière irlandaise.