Vivatech, le plus grand salon européen dédié à la technologie s’est ouvert à Paris. Il y était question du secteur de la tech africaine avec le président français Emmanuel Macron, à l’origine de l’initiative Digital Africa. Ce projet est destiné à soutenir financièrement les jeunes entreprises africaines du numérique.

« La Tech africaine est un formidable levier. D’abord, cela fait partie des objectifs que nous avons en terme de coopération avec beaucoup de pays. Je vous rappelle qu’à ce salon Vivatech, il y a trois ans Paul Kagame était avec moi et on a lancé Digital Africa, qui a traversé une période difficile, mais qui est en train de repartir très fort et auquel je crois beaucoup. C’est à la fois un levier d’investissement pour les entrepreneurs et les investisseurs européens vers leurs collègues africains, mais ce doit être aussi une plateforme d’échange entre entrepreneurs africains eux-mêmes. C’est un formidable levier et je crois en ce que l’on appelle le leapfrogging en Afrique. Et donc beaucoup de solutions innovantes vont arriver avant que certaines solutions classiques ne se soient déployées sur le continent africain : le paiement en ligne par exemple est en train de se déployer fortement en Afrique, on le sait. Donc de l’énergie, au cyber’ en passant par le paiement, c’est un très grand levier », a déclaré le président français.

Preuve que l’Afrique est un réservoir de talents numériques, en 2019, les start-ups africaines ont attiré plus de 2 milliards de dollars d’investissements, selon le rapport annuel Partech Africa.

Dans ce domaine, les pays les plus attractifs pour les investisseurs restent le Nigeria, le Kenya et l’Afrique du Sud. En 2020, crise sanitaire oblige, le volume de financements est plus bas : 1,43 milliards de dollars, mais toujours élevé