Global Alumni Association of Togo (GAAT), a organisé un concours de pitch, dénommé ‘‘Yali Pitch Competition’’, pour des jeunes porteurs de projets.
La compétition a eu lieu le 24 octobre dernier, entre boursiers des YALI (Young African Leaders Initiative) régionaux, notamment Accra, Lagos et Dakar. Ce concours, qui en est à sa deuxième édition, mise sur l’originalité et l’impact social.
Manibézouwé Gnarou, qui a remporté le 1er prix, a défendu un projet de ferme agro-écologique. Il a mis en avant la production du piment Bio, comme tous les légumes produits dans la ferme école de sa coopérative.
« En 2016, j’ai lu un article de l’OMS qui disait qu’il y avait eu plus de 3 millions de personnes dans le monde qui ont perdu la vie pour avoir mangé des aliments produits avec des pesticides chimiques. J’étais scandalisé parce que c’était la moitié de la population de notre pays le Togo. Donc nous avons créé une ferme agro-écologique qui nous permet d’offrir des fruits et légumes naturels à nos concitoyens », expliquant les raisons qui ont poussé à la création de cette ferme qui est opérationnelle depuis février dernier.
Se réclamant d’une entreprise sociale, M. Grarou a fait savoir qu’il mettait l’humain au centre de leur activité. « L’aspect le plus important dans ce que nous faisons, c’est l’humain. C’est la jeunesse togolaise que nous voulons encourager dans l’entrepreneuriat agricole et surtout agro-écologique », a-t-il soutenu.
Même si l’écart entre le trois lauréats n’est pas assez grand, à peine 1 point, la présidente du jury, Essi Farida Géraldo, revient sur ce qui a milité en faveur de la ferme agro-écologique.
« Le premier prix, nous l’avons choisi grâce à son originalité et surtout de l’impact sur tous les plans. L’impact social, l’impact sur la santé et la clarté du projet. Parce que la plupart des candidats ont des idées qui sont intéressantes mais n’ont pas pu montrer vraiment la richesse et l’impact de ces projets », a expliqué Mme Géraldo.
Les projets primés lors de ce pitch ont un dénominateur commun, l’impact social. Boutamékpo Adakpo, qui a eu le troisième prix, est le promoteur du projet ‘‘antivol moto défense’’. Son objectif est de contribuer à la sécurité des personnes et des biens, notamment les motos.
« Nous sommes partis d’un constat, beaucoup de motos sont volées. Moi-même j’ai été victime. Donc nous avons pensé mettre en place ‘antivol moto défense’’ qui est un dispositif qui permet de pouvoir sécuriser les motos contre le vol, que ce soit en stationnement ou en situation de braquage », a révélé Boutamékpo Adakpo, précisant qu’une fois que « le système est installé sur votre moto, ça permet au moteur de pouvoir se bloquer et en même temps déclencher une alarme ».