Au Gabon, Serge EBEZA capture la beauté des forêts et de certains sites inconnus qui pourraient être utiles au tourisme.
Si de nos jours, les débats sont surtout alimentés par la destruction de la nature due à la pollution de celle-ci, il existe cependant encore des endroits « beaux à voir » et attrayants pour une visite guidée, en famille, entre amis ou en solo.
C’est dans cette lancée de valorisation de la nature, que Serge EBEZA, jeune photographe gabonais sillonne de fond en comble son pays pour y dénicher les joyaux qu’offre la nature à ce dernier. Il pense que son travail permettra non seulement au Gabonais de découvrir leurs propres richesses naturelles mais aussi d’attirer des touristes étrangers de part le monde pour toucher du doigt et pourquoi pas ‘du pied’, ce que leurs yeux jusqu’ici n’auront qu’admiré en regardant les images publiées sur ses différentes pages. Passionné également par l’astronomie et sa vulgarisation, il souhaite monter le premier observatoire au Gabon. Il est en outre vainqueur de la lunette Bresser Messier prix du concours Sterren Schitteren Voor ledereen (les étoiles brillent pour tous), un projet d’astronomie pour les enfants handicapés et les communautés mal desservies du monde entier
Simon LANDRY, un artiste gabonais qui a rencontré Serge affirme que : « c’est quelqu’un qui aime découvrir des choses, des forêts, aller dans des endroits reculés et qui portent beaucoup à notre essence en fait. Quand je l’ai rencontré, j’étais impressionné des images qu’il publiait, elles vous parlent, vous font ressentir des émotions mais vivre cela c’est tout autre chose. Sincèrement je félicite le travail de Serges. »
Son travail d’autre part aide à lutter contre la déforestation, puisque montrer au grand public ce qui lui était caché favorise l’éveil des consciences dans la préservation de cette diversité d’arbres, nécessaire à l’équilibre de la faune et de la flore. Il est important de rappeler que malgré certaines pratiques illégales, la forêt gabonaise est l’une des plus préservées au monde avec un taux de 0.05% de déforestation.
Héléna MBONGA.