Rebecca Enonchong une femme pour qui l’entreprenariat et la technologie n’ont plus de secret.
En effet, cette Camerounaise âgée de 54 ans a débutée très tôt sa carrière. Pendant son adolescence elle déménage au états- unis avec sa famille. À peine âgée de 15 ans Rebecca fait du porte-à-porte pour vendre des abonnements aux journaux deux ans plus tard, c’est-à-dire a 17 ans elle devient Manager de l’entreprise de journaux qui l’employait à l’époque. Elle ne s’arrête pas là, elle continue ces études et devient diplômé de l’université catholique d’Amérique elle y obtient un bachelor of science degree et une maîtrise de science en économie. Au terme de ces études, elle travaille dans plusieurs organisations dont la banque inter américain de développement (bid) et oracle corporation, une entreprise de logiciel.
En 1999 Rebecca, crée sa propre entreprise AppsTech une entreprise fournisseuse mondiale de logiciel de gestion d’entreprise. Son entreprise est partenaire Platinum d’Oracle corporation et a des clients dans une quarantaine de pays. En 2001, elle ouvre un bureau d’appstech au Ghana et en 2002, c’est au tour de son pays natal le Cameroun d’accueillir un bureau d’appstech. Cette expérience camerounaise n’a pas été facile pour Rebecca, car selon elle, cela a contribué à la fermeture de certaines filiales de l’entreprise. cette femme passionnée de technologie décide d’apporter son expertise aux petites et moyennes entreprises ( PME) du continent africain qui peine a se digitaliser. Elle crée donc activspace qui est le centre africain pour la technologie, l’innovation et l’entreprise au Cameroun. De plus, elle est présidente du conseil d’administration d’afrilabs,un réseau panafricain composé de plus de 50 centres d’innovation. Elle compte aussi parmi les membres-fondateurs de l’african business angel network ( ABAN).
Le travail acharné de Rebecca lui a valu plusieurs récompenses dans son domaine. En 2002, elle est nommée globale leader of tomorrow (GLT) au forum économique mondial a Davos en suisse. Elle fait partie en 2013 des finalistes pour l’african digital woman award.. En 2014 le magazine forbes la classait parmi les 10 femmes tech à observer en Afrique. En 2017, elle a été classée parmi les 50 Africains les plus influents de Jeune Afrique et dans le palmarès des 100 Africains les plus influents, dans la catégorie Science, technologie et innovation. Elle reçoit le magaret d’honneur en 2019 pour son soutien en tant que présidente d’afrilabs au développement des start-ups en Africaines lors de la journée des femmes digitales. Elle a aussi effectué des travaux but non-lucratif dans le domaine technologique. Cette femme est un modèle à suivre et a imiter sur le continent africain, car malgré les difficultés auxquelles elle fait face pour l’implantation des nouvelles technologies sur le continent africain Rebecca ne se décourage pas.