Mbabi Mbabi Michel Claudel de son vrai nom est né le 25 avril de l’an de grâce 1996 à l’hôpital catholique de Pouma dans le département de la Sanaga Maritime. Il fait toutes ses classes primaires jusqu’à l’obtention du Cep à l’école saint André, ensuite il continue avec le lycée dans un premier temps au lycée classique de Pouma et dans un second temps au lycée classique d’Anguissa. Il quitte le premier pour le deuxième après avoir décroché son Bepc et
raccrocha définitivement la tenue après réussite de son Baccalauréat scientifique série D, c’était durant l’année 2014/2015. Venu l’étape donc de décider quoi faire en fac, il opta pour une formation professionnelle en logistique et transport à l’ESG de Douala qui est un établissement de l’institut universitaire de Guinée.
2 ans plus tard donc soit durant l’année académique 2016/2017 il conclut avec brio son BTS et la licence l’année qui suit. C’est durant cette formation professionnelle qu’il eut ses premiers contacts avec les entreprises comme Eneo Cameroun ou Biopharma via des stages ou il était chargé respectivement du transport du matériel du magasin central vers les magasins centraux pour le premier et chargé
de la sécurité des biens et des personnes pour le second. Même si assez brillant depuis tout
petit, Michel reconnait tout de même l’importance de faits et décisions qui ont eu le mérite de
le canaliser parmi lesquels ses parents qui l’ont envoyé continuer ses études à Anguissa puisqu’il « fallait un milieu propice » aux enseignements. D’ailleurs il les qualifie de « modèles » tant « toutes les décisions qui étaient nécessaires pour moi ils les prenaient ». On
peut citer ici le choix de la langue (allemand ou espagnol) en classe de quatrième, ou alors le
choix de la série (littéraire ou scientifique) en classe de seconde.
Après donc le bacc, il s’inscrit en 2016 à l’ESG. La fac étant ce qu’elle est, il a fallu se battre pour pouvoir s’en sortir comme il le témoigne en disant « il fallait se battre … comme tout étudiant je donnais des cours de répétitions ». Malgré tout, il en garde de très beaux souvenirs d’ailleurs lui-même il confesse que « les plus belles histoires de ma vie … se trouve dans ma période de formation ». Faut dire aussi que c’est ici que Michel a eu ses premiers contacts avec le monde professionnel. Pour être plus précis, c’est via un stage académique dans l’entreprise Eneo-cameroun à la fin duquel il reçut contre toute attente une enveloppe de 50 000 FCFA (acte d’ailleurs qui l’a profondément marque tant il ne s’y attendait pas vu que le stage était non-payant). En 2019 donc, au terme de sa formation il se voit offert un autre stage qu’il ne tardera pas de quitter car dit-il ‘‘il ne s’épanouissait pas’’. Après avoir donc déposé des centaines de dossiers pour emploi, il décida de faire le grand saut dans l’inconnue et pris l’initiative de créer son propre business.C’est finalement en 2020 que michel décida de se jeter finalement à l’eau. En effet, il a effectivement mis sur pied son projet fruit de ses idées. Dénommée SOMALO, elle est une entreprise de type Sarl qui fais dans la prestations de services du genre : Nettoyage de bureaux et carrelages, Aspiration et shampoing moquette, maintenance, installation et dépannage courant fort-courant faible, … . La clientèle visée ici se compose d’hôtels, d’immeubles, de centres commerciaux, de bureaux, … en somme comme il le dit lui-même « partout ou besoin se fera sentir ». Même si son parcours semble simple et flatteur a première vue, il est le fruit d’une succession de sacrifices et d’échecs. En effet, déjà dès 2011 il a du choisir entre sapassion qu’est le football (promu en division supérieure avec son équipe) et les cahiers ce qui au passage l’a fait perdre 2 ans puisqu’il a repris la classe de seconde vu qu’il n’avait plus trop la tête dans les cahiers, ensuite avec sa nouvelle orientation professionnelle il dit ‘‘concentrer toute son énergie à la réussite de son entreprise ’’ ce qui fait qu’au bout du compte il ne parvient pas souvent à trouver assez de temps pour sa famille et ses proches ou pour se divertir en tant que jeune. « Le professionnel ne t’offre pas ce temps-là car il t’impose et te prive de ces distractions » déclare t’il. En plus de tout ce qui a été cite plus haut, michel met aussi ici en avant des difficultés telles que trouver des collègues et collaborateurs dignes de confiance et avec qui cheminer pour la réalisation du projet, la législation en place qui ne facilite pas les entreprises et aussi la rude concurrence du marché comme qu’il décrit comme : « des lions qui dévorent tout dans la foret ». Malgré tout ceci, SOMALO sarl peut se targuer d’avoir un boss innovateur de part ses strategies mises en place a savoir : apporter sa touche personnelle et différente des autres, former son personnel avant toute insertion dans le milieu
du service offert, … .
Ne dans un département ou les ainés ont inspirés leurs cadets dans la voie de l’excellence et du travail, on peut dire avec l’exemple michel que les fruits ont porte la promesse des fleurs. De sacrifice en sacrifice perpétuel, il a su s’accrocher pour vivre de son rêve. Même s’il ne compte pas s’arrêter à ce stade, « dans l’avenir je compte élargir mes activités sur tout le
territoire national » il constitue déjà un exemple a suivre et un modèle pour tous ceux-là qui aspirent aux mêmes souhaits que lui. A la jeunesse, son conseil est d’avoir la détermination, l’abnégation et surtout l’endurance car pour lui « soyons combattant de la vie et optons pour la réussite »
William Kouam