ChatGPT, c’est l’addition d’un outil de chat (conversation, en anglais) et d’un Generative Pre-trained Transformer (GPT), soit une intelligence artificielle générative de texte. Il vous est donc proposé de converser avec une intelligence artificielle entraînée pour répondre à tout type de question, et ça marche en français remarquablement bien.
Dans ses précédentes versions, l’outil intelligent a d’abord absorbé une quantité énorme de textes disponibles, via du machine learning. Grâce à une opération de fine tuning, avec des humains cette fois-ci, la machine s’est ensuite améliorée pour s’adapter à la nouveauté et aux difficultés du jeu de la conversation avec des cerveaux humains. (Yann Le Cun du Collège de France explique ici les modalités de l’apprentissage d’une machine)
À l’origine de ChatGPT : OpenAI. Cette entreprise a été fondée en 2015 par Sam Altman (il vient de San Francisco et exactement de l’impressionnant incubateur de start-up Y combinator ) et d’autres experts, dont les non moins célèbres Peter Thiel et Elon Musk. Ce dernier s’est retiré du projet en 2018, car selon lui : « OpenAI est né comme un organisme open-source et non-lucratif et aucun de ces deux adjectifs n’est encore vrai à ce jour. » L’entreprise a reçu 1 milliard de dollars de Microsoft en 2019, l’open source s’est refermée et gageons que beaucoup d’argent est en jeu autour de ce nouvel usage technologique. Open AI avait lancé il y a quelques mois DALL E une intelligence artificielle qui elle, sans conversation, pouvait créer des images à partir de texte. Les résultats et la capacité créative de la machine ont été un tsunami chez les graphistes et créateurs d’images.