Alors que la Chine s’apprête, le 1er octobre, à célébrer les 70 ans de la Chine communiste, il y a encore eu des rassemblements parfois violents ce week-end à Hong Kong. Ce lundi 30 septembre, ce sont les lycéens qui manifestent. Ce rassemblement des lycéens s’apparente à un dernier galop d’essai puisque mardi une grande manifestation anti-Chine est attendue dans le territoire.
Une « grève contre la tyrannie », c’est le mot d’ordre des lycéens qui sont en train de se réunir autour d’une scène improvisée dans le centre de Hong Kong. Ils sont en uniforme. Ils ont quitté leur classe ce matin pour rejoindre le mouvement et ils ont un discours très structuré.
Ils disent que Hong Kong était un territoire démocratique avant 1997, avant la rétrocession à la Chine, et que s’ils protestent, c’est pour récupérer leurs droits, tout simplement des droits que, selon eux, Pékin piétine depuis des années.
Des manifestants tabassés
Puis il y a les violences policière, c’est un thème qui revient très souvent. Les images de manifestants blessés, tabassés par les forces de sécurité ont vraiment créé un choc, y compris dans des foyers plutôt modérés, et en particulier au sein de la jeunesse.
Ces lycéens le disent : ils ne veulent pas vivre dans un pays où la police se croit toute puissante. Ils réclament, comme la plupart des gens que l’on croise ici, une véritable enquête indépendante et des sanctions contre les policiers fautifs. Ce sera aussi l’un des slogans les plus entendus demain, dans la rue, à l’occasion du 1er octobre.