Malgré les 400 millions de comptes actifs mobile money répertoriés en Afrique subsaharienne ainsi qu’une progression spectaculaire de +40 % sur ces trois dernières années, les transactions réalisées à traves le paiement mobile se limite encore essentiellement à l’envoi d’argent entre particuliers (à hauteur de 90 %). Autant dire qu’il existe une marge de progression considérable concernant le secteur marchand.
La multiplicité des opérateurs mobiles entraîne une fragmentation qui alourdit encore les transactions pour les entreprises et qui bloque le développement de solutions à l’échelle nationale, voire régionale.
Partant de ce constat, Bizao a développé une plateforme d’interopérabilité, qui permet de fluidifier les échanges financiers. « Il existe 200 opérateurs répartis sur 54 pays et chacun travaille pour le compte de sa propre base client. En moyenne, les opérateurs disposent d’un tiers du marché national dans leur portefeuille client. Cette situation représente un véritable frein économique », constate Aurélien Duval-Delort, le fondateur de la startup.
« Avec Bizao, nous centralisations toutes les démarches commerciales à travers un contrat unique, une intégration technique simplifiée (via la disposition d’API sur la plateforme, NDLR) ainsi qu’un seul flux financier », poursuit-il.
La startup offre donc le double avantage de se présenter d’une part, comme un interlocuteur unique, et d’autre part de proposer aux clients finaux, un catalogue de services et de contenus variés, tous secteurs d’activités confondus, depuis leur mobile.