En réponse aux défis liés à la malnutrition, à l’insécurité alimentaire et à la pauvreté en Afrique, l’Union européenne, à travers le programme TAFSA, finance des formations dans le domaine de l’agro-industrie.
Le programme de mobilité intra-africaine pour la formation des scientifiques de l’agro-industrie et des systèmes alimentaires pour l’agriculture africaine (TAFSA), financé par l’Union européenne (UE), a ouvert les candidatures pour son programme de bourse de formation et de mobilité.
Il propose 13 parcours de formation dans 5 universités partenaires. Il s’agit de l’Université Eduardo Mondlane (Mozambique), l’Université de Gulu (Ouganda), l’Université Makerere (Ouganda), l’Université d’Abomey-Calavi (Bénin) et l’Université de Pretoria (Afrique du Sud).
Les bourses de niveaux master et doctorat concernent plusieurs domaines de l’agro-industrie, dont les sciences de la consommation, de la sécurité alimentaire, de la nutrition, de l’économie agricole et la politique agricole. Notons que les formations varient selon les universités.
Les bénéficiaires de la bourse sont classés en deux groupes cibles. Le premier comprend les étudiants des pays hôtes du projet TAFSA, c’est-à-dire le Bénin, le Mozambique, l’Ouganda et l’Afrique du Sud. Le deuxième groupe inclut les étudiants de tous les autres pays africains, la priorité étant accordée aux étudiants provenant de pays touchés par des conflits et défavorisés, notamment le Burundi, le Cameroun, le Liberia, le Mali et la Sierra Leone.
Pour être admis au programme de master, les candidats doivent être titulaires d’un bachelor. Les étudiants postulant pour le doctorat doivent être titulaires d’un master. Ces diplômes doivent être obtenus dans des domaines similaires au programme académique choisi. La langue d’enseignement varie selon l’institution d’accueil. Elle peut être soit l’anglais, soit le portugais, soit le français.
L’objectif du projet TAFSA est de renforcer la coopération entre les universités agricoles sélectionnées en Afrique. Plus précisément, il vise à soutenir ces universités africaines dans la recherche et la formation de professionnels habiles et compétents pour contribuer à l’amélioration des systèmes alimentaires, et l’agro-industrie pour répondre aux défis liés à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition, la pauvreté et au chômage.
Le projet offre une bourse en pension complète qui comprend une allocation mensuelle, une assurance (accident, voyage et santé), les frais de voyage, les frais de scolarité et les coûts associés à la recherche.
La date limite des candidatures est fixée au 10 juillet prochain.
Vanessa Ngono Atangana