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Après avoir choisi l’université, il faudra s’inscrire dans une école de langue de ton choix sur le territoire qui en retour devra t’envoyer certains documents tels qu’une lettre d’inscription. Avec ces documents donc, il ne manquera plus qu’un contrat de logement sur le territoire ghanéen pour pouvoir se rendre au Ghana. Le contrat de logement peut s’obtenir soit à travers quelqu’un qui y vit déjà et te le fait soit via les écoles de langues qui disposent de résidences estudiantines dites « Hostels » contre rémunération. A l’aéroport, faut se rendre au service d’immigration afin de se faire enregistrer avec à la clé un visa dit de « free circulation » de durée 1 mois, qui coute autour de 150-170$ (pour les pays d’Afrique centrale) permettant ainsi d’être régularisé sur le territoire. Fini ici, la suite c’est d’entrer en contact avec ton école de langue qui eux enverront quelqu’un pour te chercher. Précisons ici qu’avant de voyager, il faut leur communiquer tes informations de voyage : numéro de vol, heure de départ, … .
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A l’école de langue, la finalité est l’obtention d’un diplôme de maitrise de l’anglais. Diplôme qui sera utile pour les démarches d’entrée auprès de l’université. La durée des cours ici dépend de tout un chacun l’essentiel étant le diplôme. Elle te permet aussi de renouveler ton visa, celui que tu obtiendras cette fois-ci aura une durée d’un an et coutera 50/70$. Ce sera ensuite autour de l’université de prendre le relais pour d’éventuel renouvellement. Parlons de l’université. L’admissibilité ici est quasiment la même dans toutes les universités du pays à la seule différence que certaines peuvent exiger un diplôme de langue tandis que d’autres non. Pour intégrer une université ghanéenne, il faut passer par les étapes de pré-inscription et d’inscription. La pré-inscription se fait uniquement online via les instructions sur le site de l’université, elle coute 50-60 $ et à la fin si ton dossier est accepté il t’est communiqué une lettre dite d’acceptation qui te permet de poursuivre avec l’inscription. La deuxième étape n’étant que formalité même s’il faille compléter ton dossier avec certaines données comme tes frais universitaires. Au bout, il te sera attribué un composé de chiffre appelé « index number » qui fera office ici de nom, prénom, date de naissance, matricule, … pour l’étudiant. En somme il représente son identité en milieu universitaire. Parlant d’organisation, l’université ghanéenne est similaire a celles des pays anglo-saxons. Ses sessions de cours sont de 3 types : les cours du matin, du soir et du weekend, laissant ainsi à tout un chacun le choix de poursuivre selon son programme. L’année scolaire s’étalant sur 9 mois dont 4 pour chaque semestre et 1 pour les examens et conges, s’articule autour des rentrées de septembre, janvier et avril. Le système ici est assez diversifié d’une université a une autre. Un exemple parmi tant d’autres, pendant que certaines offrent une formation en HND d’autres non ou encore parmi celles qui offrent une formation en HND les unes les font en 2 ans pendant que d’autres peuvent les faire en 3 ans. Les frais de scolarité ici dépendent d’une université a une autre, des nationaux aux étrangers. En effet les universités ici sont publiques ou privées, et les frais sont différents que l’on soit nationaux ou étrangers.https://afrik-jeunes.com/le-parcours-dun-jeune-africain-etudiant-en-italie-quelle-est-la-demarche-a-son-arrive/
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Au Ghana, ne vit pas dans les grandes capitales comme accra qui veut. En effet, le prix des choses est presque triplé par rapport à la campagne. D’où le fait que plusieurs étudiants ne peuvent pas s’y installer et préfèrent plutôt la campagne où le cout de vie leur est supportable. Dans les universités, beaucoup d’efforts sont mis à contribution pour favoriser l’intégration des nouveaux et plus particulièrement des étrangers. Ici, on peut citer par exemple la promotion et la vulgarisation des associations et/ou d’étudiants étrangers même comme il arrive parfois que certains l’entravent un tout petit peu par leurs habitudes personnelles comme quand un professeur s’exprime en langue locale « le TWI » pour prodiguer des explications en pleine leçon. Mais tout ceci n’empêche que très peu leur intégration tant les étudiants ghanéens sont assez ouverts aux autres.
NB : 1-Les sommes et montants cites ici varient au jour le jour. La monnaie locale le « cedi » n’étant pas stable, elle varie en fonction de son cours de change sur le marché.
2- Au GHANA, il est plus facile de faire ses courses en dollar US qu’en cedi d’où le fait que nous estimions les prix des dépenses à faire (visa, logement, cout de vie, …) en cette monnaie-là plutôt qu’à l’autre
3- le HND dont il est question en haut de texte est l’équivalent du BTS.
William Kouam ( Correspondant Afrik-Jeunes en Italie)