Pays situé au sud du SAHARA, il est un pays qui de par sa relative offre didactique en fait de lui un choix particulier pour les étudiants. Voyons donc ce qu’il en est de lui comme destination dans ce numéro et aussi ce qu’on ne dit pas souvent, à savoir l’envers du décor.
La première des choses à savoir est que le visa étudiant (au départ du Cameroun) est gratuit. Les seuls documents qu’il faudra donc fournir sont : les relevés bancaires de ton tuteur (celui qui s’occupera de toi), la prise en charge, son adresse de résidence, ton passeport et autres. La suite étant après avoir atterri, il faut des lors se familiariser avec ton nouvel environnement puisqu’il faudra déjà penser à se régulariser. Ce qu’il y a à faire ici sont de trouver un toit ou résider et de s’inscrire en faculté. Pour le premier, il vaut mieux se rapprocher d’un agent immobilier (même si assez cher) pour celui qui n’y a aucun familier. Soulignons aussi en passant que leurs prix (chambres, appart, studios) sont assez exorbitants (par exemple, un studio peut couter 100 000 FCFA le mois). Pour l’école, il suffira juste de passer un entretien en ligne pour pouvoir être admis et si réussite il y a, il faudra alors juste suivre la procédure. Et a la fin de tout ceci, se rapprocher de l’université pour s’acquérir de ses frais d’école. A cette dernière, il faudra faire très attention car beaucoup de personnes se font arnaquer et dépouiller de leurs sommes surtout au niveau de l’étape qui se fait online (fausses écoles, fausses inscriptions).

Les cours au sénégal se déroulent du lundi au vendredi, de 8h00 a 16h45 et le samedi jusqu’à 11h. Les cours se font en salle même s’ils ont dû migres vers le digital pour cause de pandémie de coronavirus. L’année académique se subdivise en 2 semestres de durée 6 mois chacune et au terme desquels sont organisés des examens. Bien avant ce moment et après la clôture des leçons, sont mis en place des séances de travaux dirigés ou chaque professeur organise des séances d’exercices avec ses apprenants. Les examens donc, comme dit plus haut sont lancés bien après selon un planning arrêté par l’établissement. Rappelons ici qu’il faut être solvable avec l’université c’est-à-dire s’être acquitté de toutes ses frais avant d’y participer.
Contrairement a ce que certains peuvent penser, vivre au Sénégal est très compliqué. Surtout pour un étudiant qui de plus est étranger. Non pas seulement en termes d’économie mais aussi par rapport a l’environnement. En effet, que ce soit à l’école avec les camarades ou à la maison avec les voisins rien n’est fait pour encourager une quelconque intégration de celui qui vient d’ailleurs pire encore s’il ne maitrise pas la langue plus parlée : le WOLOF. L’ambiance est ainsi mise sous le signe de la mise à l’écart de l’étranger et de l’y maintenir, qu’il soit notre camarade, collègue ou voisin de maison. En plus ceci se voit partout à presque tous les niveaux et donc même au niveau de la recherche des jobs. D’abord qu’il n’y en a pas beaucoup, mais même avec ce peu est d’abord privilégié son frère au grand dam de celui qui ne l’est pas. Résultat des courses, beaucoup d’étudiants vivent encore aux crochets de leur famille car n’ayant aucune source de revenue. Outre ce fait, ajoutons aussi le fait que là-bas beaucoup sont sujet (surtout étudiants) à des arnaques de tous genres, ce qui n’arrange pas vraiment les affaires.
NB : au SENEGAL, le WOLOF et le français sont les deux langues nationales
William KOUAM