Au Cameroun, à une semaine du début de la rentrée scolaire, les régions du nord-ouest et du sud-ouest se vident. Les autorités n’ont toujours pas réagit face à cette situation « l’exode massif » des populations du sud-ouest, l’une des deux régions anglophones confrontée à une crise séparatiste.
Depuis la condamnation à perpétuité des leaders de la contestation anglophone par le tribunal militaire de Yaoundé, on observe l’exode massif des populations de peur des représailles dans cette partie du pays.
Ici et là, le spectacle qui s’offre à cela est identique: des milliers de personnes, des familles entières, embarquent pour les villes situées dans la partie francophone du pays. Dans la cour de la gare, des tonnes de bagages: du mobilier de maison comme des lits et des matelas entre autres, preuve s’il en fallait, d’un déménagement massif.
Jusqu’ici, le gouvernement camerounais n’a pas encore réagit face à cette malheureuse situation que vive les populations de la communauté anglophone.
Depuis deux semaines environ, les mêmes scènes sont observées aussi bien dans le sud-ouest que dans le nord-ouest. A Bamenda, des sources ont rapporté que des agences de voyage sont prises d’assaut depuis des jours avec des tarifs exorbitants.
Toutes ces personnes, candidates au départ, témoigne de la même inquiétude à savoir la montée des violences à l’approche de la date du début de la rentrée scolaire dans cette zone suite à la condamnation d’ayuk tabe et cie.
Loic Gabin K