Malgré que l’apprentissage aux métiers de l’information obéissent de plus en plus à des canevas institués en écoles et instituts de formation en journalisme, très peu sont ceux-là qui parviennent encore à se frayer un chemin sans passer par tous cela mais en ayant que pour principal moteur la passion du métier.
Djonthu Tenda Romaric dit ‘king’ (parce que chez eux dit-il les jumeaux garçons sont traités tels des rois) vient au monde le 24 mars 1990 à DOUALA à l’hôpital laquintinie dans la région du LITTORAL à 8h45 précises. Son éducation scolaire il la qualifie de « difficile et complexe pour un enfant ». En effet, il fait de la maternelle au cours élémentaire 1ere année à l’école évangélique de la citée belge, ensuite du cours élémentaire 2ieme année au cours moyen 1ere année à l’école MARIE FLORENCE, la classe du cours moyen 2ieme année à l’école LA DIGNITE pour ce qui est de son parcours primaire. Pour le secondaire, il fait la classe de 6ieme au collège Saint Laurent , celle de 5ieme au collège ITBA*, la classe de 4ieme, au collège Mohoua Tatchomkam, de la 3ième en première au collège T.AHANDA, et la terminale au lycée de MBALLA II. Il obtient brillamment son baccalauréat durant l’année 2012 et s’inscrit en faculté ou il sort quelques années plus tard nanti d’une licence en sciences politiques. Parcours scolaire très exotique pour un jeune surtout un jeune de son âge. C’est fort de tout ceci qu’il affirme que « cela lui a donné des valeurs qui lui ont permis de s’intégrer socialement » en ajoutant : « c’est l’une des formations les plus difficiles qu’un jeune puisse subir ».
Pourquoi ce choix de filière en fac ? serait-on enclin à se poser. Des facteurs qui l’ont aidé à s’orienter y’en a, même si « assez simple » le confesse-t-il. S’il se faisait déjà remarque dans un tout autre domaine qu’était celui de la philosophie (il a remporté le prix national de la meilleure dissertation philosophique), sa passion pour les analyses politiques a pris le dessus sur tout et c’est ainsi qu’il poursuivi avec elle. Tout ceci étant toujours lui, le king « maitre de ses décisions » et d’ajouter : « a chaque fois que j’ai pris une décision, c’était en âme et conscience et jusqu’aujourd’hui je les assume toutes ». A la question qui est celle de savoir ce qui l’a marqué durant son parcours, il répond : rigueur et maitrise des concepts. Rigueur et discipline parce qu’il est « le fruit » de l’attention dont lui portait ses enseignants et maitres-formateurs et en second lieu la maitrise des concepts. Licencié en sciences politiques, il est naturellement plus facile pour lui d’interviewer des invites avec tel profil que tout autre.
Son parcours professionnel, il le décrit comme étant un « parcours atypique ». Des cercles de débats entre amis derrière les restaurants universitaires à derrière la camera, il faut être un ‘king’ pour le faire. Ayant effectué des stages a la CRTV, LE POSTE NATIONAL, MAGIC FM (ce dernier étant sous la supervision de feu CHRISTOPHER NOMO de qui il garde de pensées très fortes), le jeune Romaric se prédestinait déjà aux médias de l’audiovisuel. Après être arrivé en tête à un concours lancé par la chaine d’information VOX AFRICA, il est porte à la présentation de l’émission ‘VOX vacances’ émission qui prit fin 3 mois plus tard. Très sollicite par le public, il fut mis aux commandes ‘VOX jeunesse’. Après le départ d’un confrère, il fut retenu à la suite d’un concours en interne et il lui fut demandé d’animer l’émission ‘VOX books’. C’est après cette dernière qu’il fut officiellement recruté comme journaliste dans la boite avec un contrat a la clé. En plus de celle-ci, il fut assigné à la rédaction Afrique centrale avec pour objectif de faire une émission de ‘VOX books’ par semaine, travailler sur des émissions de grands reportages d’analyse et d’enquête, travailler également sur l’émission ‘VOX live’ (lancé par JULES DOMCHE et qui traitait des sujets d’actualité). Entre-temps, il officiait aussi en tant que chroniqueur a l’émission SANS RANCUNE animé a l’époque par PAUL MAHEL. Après son départ assez tumultueux de VOX AFRICA il passa par une période à vide marquée notamment par une envie de laisser tomber le micro. Mais tel un lion, king réussit à surmonter cette étape et c’est à la suite de cela qu’il décida d’innover avec un autre concept d’émission : 7 min pour convaincre ou après 3 ans passées aux commandes, il fit de cette émission un rendez-vous incontournable de la scène audiovisuelle camerounaise.
L’on a encore en souvenir la pléthore d’invités de marque qui ont défilé sur son plateau parmi lesquels des candidats à la présidentielle tels que CABRAL LIBII ou encore MAURICE KAMTO. Véritable référence, il y a ‘‘fait toutes ses classes’’ comme il le dit lui-même et ce ne sont pas ses nominations qui pourront dire le contraire. En effet, arrivé en tant que simple présentateur il officie désormais en tant que directeur de publication.
William Kouam ( correspondant Afrik-Jeunes en Italie )