● Réchauffement climatique: sujet de l’année
Juin et juillet ont été considérés comme les mois les plus chauds jamais mésurés dans l’histoire du monde. Cela se traduit par la canicule précoce en Europe et en Afrique du Nord. La canicule a causé plusieurs morts, dont 1500 en france .Le sujet de l’inaction climatique a marqué en effet l’actualité pendant toute l’année, avec les manifestations du mouvement extinction rebellion.
● Contestation pro-démocratie à Hongkong
Ex-colonie britannique, Hongkong traverse sa crise la plus grave depuis sa rétrocession à la Chine en 1997. Les manifestations sont nées du rejet d’un projet de loi désormais abandonné qui visait à autoriser les extradictions vers la chine continentale .Les contestataires ont élargi leurs revendications afin d’obtenir le suffrage universel, et dénoncent jusqu’à présent la mainmise qu’ils jugent grandissante de la Chine continentale sur leur territoire.
● Brexit: reports à répétition
Le rejet massif de l’accords conclu par Theresa May et l’Union européenne a plongé le Royaume-Uni dans l’incertitude. Après trois reports de la date du brexit (29 mars, 12 avril et 31 octobre 2019), la victoire du Parti conservateur de Boris Johnson aux élections anticipés à la chambre des communes a ouvert la voie à la sortie du Royaume-Uni de l’UE.
● Procédure de destitution de Donald Trump
Trois ans après l’élection de Donald Trump à la présidence américaine,la chambre des représentants a validé le 31 octobre une procédure d’enquête pour la destitution de Donald Trump. Accusé d’«abus de pouvoir» et d’«entrave à la bonne marche du Congrès», il est aujourd’hui le quatrième président de l’histoire des États-Unis à faire l’objet d’une enquête pour destitution.
Cette fois-ci, les démocrates reprochent au président d’avoir demandé à son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, d’enquêter sur le fils d’un de ses adversaires, Joe Biden, en échange d’une aide militaire des États-Unis. Le 18 décembre a été marqué par la mise en accusation de Trump par les représentants. Le procès dans la chambre haute du Congrès commencera le 6 janvier , sans que l’on sache actuellement quel sera le déroulé des événements, ni leur durée, même si une issue favorable pour Donald Trump est quasi certaine. Lors du vote final, la destitution doit être prononcée par un seuil de 67 voix, qui paraît inaccessible aux démocrates avec leurs 47 sièges.
● La crise sociale aux quatre coins du monde
Depuis le début de l’année, des contestations populaires se multiplient à travers le monde, du chili au liban en passant par l’irak, le benin , le cameroun, la guinée. Le fil rouge de ces manifestations est une réponse extrêmement dure de la part des États qui se traduit bien souvent par des violations flagrantes des droits humains.
● Mort du chef de l’État islamique, proclamation d’un nouveau dirigeant
Le 26 octobre, le chef de l’État islamique (EI) s’est fait exploser lors d’un raid américain en Syrie.Juste après, Daech a désigné son nouveau dirigeant: Abou Ibrahim Al-Hachimi Al-Qourachi. Le nouveau chef reste pour l’heure un personnage mystérieux. D’après les americains cet homme est actuellement un «parfait inconnu». Personne ne sait non plus si Abou Ibrahim al-Hachemi al-Qourachi a déjà été, comme son prédécesseur, détenu par les forces américaines.
● Démission d’Abdelaziz Bouteflika: nouvelle présidentielle en Algérie
Au pouvoir depuis vingt ans en Algérie, Abdelaziz Bouteflika, 82 ans, a été la cible d’une contestation populaire inédite. Défié par l’armée,il a démissionné le 1er avril . La fin d’année a été marquée par la nouvelle présidentielle.Le 12 décembre A Tebboune a remporté la présidentielle avec 58,13 voix . Le jour du vote et le lendemain, une véritable marée humaine a envahi le centre d’Alger pour conspuer le nouveau chef de l’État.
● Venezuela en pleine crise
Les convulsions qui ont secoué le Venezuela ne cessent de s’aggraver. Depuis la mort de hugo Chavez en 2013 , une crise politique -née de la victoire de l’opposition aux législatives- s’est ajoutée à une situation économique et sociale catastrophique. À la surenchère autoritaire du président chaviste Nicolas Maduro, reconnu seulement par la Russie et la Chine, l’opposition a répondu par la proclamation d’une présidence par interim de son chef juan guado, le 23 janvier 2019. Sa candidature a été soutenue par Quinze pays du continent américain.