C’est 10 jours avant la 27ème édition de la fête nationale du Cameroun que Léo Nel Jospin Tamwa pousse ses premiers cris sur le sol de Bafoussam, une ville montagneuse, chef-lieu de la région de l’ouest Cameroun. Ce jeune camerounais, fait l’objet de notre attention cette semaine, se fait de plus en plus remarquer par un parcours loin d’être vulgaire.
Léo est un amateur community manager, et et il a fait ses débuts dans le marketing (en fait censé un don que je découvre.), titulaire d’une licence professionnelle option réseau et télécom il est plutôt bon dans le domaine et aussi un grand regard d’analyste (rôle que j’ai sur plusieurs projets en cours de création déjà.).
Responsable de l’encadrement des jeunes dans la maîtrise des techniques des dessins : aquarelle, collage et fresques murales, Jospin n’est pas seulement doué de talents artistiques, mais se retrouve aussi bien dans le domaine du community management et celui du marketing.
Après un parcours de 3 ans dans l’enseignement technique, sanctionné par l’obtention d’un baccalauréat F3 avec Mention AB, Jospin s’inscrit à l’université de Yaoundé 1, notamment à la faculté des sciences ICT4D où il se forme en informatique réseau pendant 3 ans et ressort avec une License professionnelle option réseau et télécom. Cette formation de plus lui permet d’avoir assez de compétences dans ce domaine et de ce fait, d’accomplir ses tâches en tant qu’analyste sur plusieurs projets, parmi lesquels ceux en cours depuis l’année en cours à la SALEKA-LTD
La période académique triennale à la faculté des sciences ICT4D est surtout marquée par « l’engagement de certains professeurs et jeunes encadreurs pour le développement numérique de l’Afrique ». De ses talents artistiques qui seraient selon lui innés, ‘Le pays’ comme aiment bien le surnommer les amis, obtient sa première rémunération. Jospin a voulu nous expliquer l’origine de ce sobriquet inspiré dans un contexte sportif convivial : « j’étais très attaché à un ainé qui a pour pseudonyme ‘El Mundo’, le monde en français. De ce dernier s’est dérivé le mien ‘le pays’ pour ainsi dire le petit du monde ».
Jospin est un jeune responsable, qui sait assumer ses actes et en tirer des leçons. Un extrait de son intervention nous a particulièrement marqué : « Je regrette de n’avoir pas suivi tous les cours comme un élève modèle, car cela m’aurait permis d’avoir plus de connaissances et un emploi plus décent que celui actuel, je n’ai pas toujours été l’élève le plus calme et le plus assidu ». Venant d’un jeune de 19 ans qui a certainement encore un grand parcours, cet extrait devrait interpeller la jeunesse africaine, notamment celle qui est encore en train de se former. La formation n’est pas à appréhender comme une formalité, mais comme une nécessité pour l’avenir.
À la jeunesse camerounaise et africaine, Jospin Tamwa conseille de cesser de jouer à la victime, mais d’explorer et exploiter ses talents pour contribuer à l’essor du berceau de l’humanité, de l’afrique.
KEVIN TCHOKODEU