Selon une enquête publiée mercredi, soit environ 57% des sociétés marocaines ont déclaré de manière définitive ou temporaire, l’arrêt de leurs activités faute au Coronavirus.
L’état d’urgence sanitaire déclaré le 20 mars dernier par le Maroc, suivi d’une ordonnance de confinement obligatoire et d’interdiction de déplacement, a fortement impacté l’activité économique.
C’est ainsi qu’une étude publiée par le Haut – Commissariat au plan (HCP) presente la moitié des entreprises qui continuent leurs activités malgré cette crise, dans une posture de réduction de la production juste pour s’adapter. Il s’agit de près de 142.000 entreprises rencensées qui ont décidé de tout arrêter.
L’hébergement et la restauration ; suivis des industries textiles et de cuir, celles métalliques et mécaniques ainsi que la construction sans oublier le secteur informel et l’agriculture ; sont les secteurs d’activités les plus touchés, explique l’étude du HCP.
Centrée sur les entreprises organisées, l’étude souligne un impact sur 726.000 emplois, correspondant de manière globale au nombre de demandes de compensations financières des salariés chômeurs, déposées auprès de la sécurité sociale.
Néanmoins, différentes mesures d’accompagnement fiscal et de la facilité de crédit ont été prises pour aider les entreprises à faire face à l’urgence.
En même temps, des aides financières directes pour les travailleurs précaires, ont été mis en place par les autorités marocaines. Ainsi un recensement des personnes concernées par ces dispositifs est en cours ; souligne le responsable du ministère de l’Économie.
Un fonds spécial créé par le coup de pouce du roi Mohammed VI, constitué de 2,9 milliards d’euros, programme un coût d’aide financier jusqu’à la fin de Juin.
Une étude de la Banque mondiale exprime que près de 10 millions de Marocains pourraient se retrouver dans une situation complexe, grâce à cette pandémie qui vient s’ajouter à une sécheresse.
Rester confiner est bien, mais comment fructifier l’économie pour résister a cette crise sanitaire mondiale sans toutefois travailler ?
Ghislain EDJOGO (étudiant en journalisme)