C’est la suite logique des sanctions américaines à l’égard du Cameroun, notamment dans le cadre de l’African Growth and Opportunity (Agoa).
C’est désormais une effectivité depuis le 1er janvier 2020. Le pays de Paul Biya, n’exporte plus vers celui de Trump sans droit de douane. C’est une volonté du locataire de la maison blanche, Donald Trump. En octobre 2019, il signale au Cameroun, cette levée des droits de Douane. Il évoque au passage plusieurs faits qui motivent cette sanction.
Ces faits, concernent les « violations persistantes des droits de l’homme commises par ses forces de sécurité. Ces violations comprennent les exécutions extrajudiciaires, les détentions arbitraires et illégales et la torture». Une allusion à peine voilée aux bavures (exécutions sommaires, tortures, etc.) attribuées par des ONG aux Forces de sécurité camerounaises dans le cadre de la lutte contre Boko Haram au Nord et dans les combats contre des séparatistes dans des zones anglophones». Peut-on lire dans le journal Le Jour en kiosque ce lundi.