Des sources bien informées déclarent que l’armée camerounaise qui essaye de finir avec les combattants séparatistes plus de 4 ans déjà, a encore orchestré un nouveau carnage dans trois villages du NOSO. Près de 40 civils ont été massacrés.
« D’après des sources locales, des soldats camerounais et une milice appartenant à un certain Ngala Gerard, élite locale, ont massacré ce vendredi 14 février 2020 au moins 22 civils au village Ngarbuh, non loin de Ntumbaw dans l’arrondissement de Ndu, département du Donga Mantung. Parmi les victimes se trouvent des personnes forcées par des militaires de voter lors des élections législatives et municipales du 9 février dernier », nous informe Michel Biem Tong, journaliste et activiste anglophone.
Ce n’est pas fini, il nous est aussi rapporté qu’à la même date , il s’est produit une autre série d’assassinats des anglophones et cette fois ci, dans le village Mbam dans le département du Bui, toujours au nord-ouest.
« 19 civils qui ont été tués par des militaires. Parmi les 19 victimes se trouvent 8 membres d’une seule famille dont un bébé de 8 mois, qui ont été tués après une attaque par l’armée de leur domicile. »
Tout ce carnage serait dû à l’ordre intimé par le Général Nka Valère, Commandant de la région militaire inter-armée à ses ‘militaires’. Il aurait proféré des menaces de guerre à tous ceux qui sont contre les élections au NOSO sur la radio la Voix de l’Amérique.
Les atrocités se poursuivent en région anglophone du Cameroun et ont dépassé le seuil de l’acceptation. Les ONG internationaux notamment Human Right Watch, Transparency International très alarmées ont sonné à maintes fois donné l’alerte en vain. Le gouvernement camerounais refuse toute discussion avec les sécessionnistes et préfère régler avec les armes toute insoumission de la part des populations anglophones. Plus de 4 ans que cette guerre dure avec des morts innombrables du côté du pouvoir comme des sécessionnistes et des dégâts matériels énorme. Paul Biya compte toujours sur sa recette miracle ‘le Statut spécial de la région anglophone’ pour tempérer les esprits.