L’Union européenne a décidé lundi 09 décembre de maintenir pour une année supplémentaire des “mesures restrictives” visant 12 cadres du régime de l’ex-président Joseph Kabila, et de les lever les sanctions pour deux d’entre eux. Selon certaines sources diplomatiques, l’ancien porte-parole du régime Kabila, Lambert Mende, et l’ex-chef du département de la sécurité intérieure de l’Agence nationale de renseignements Roger Kibelisa, sont les bénéficiaires de la levée des sanctions.
Le Conseil européen a pris cette décision “sur la base d’une évaluation de la situation en RDC”, a indiqué l’UE dans un communiqué. Bruxelles se félicite par ailleurs de la transition politique pacifique qui s’est tenue au lendemain de la présidentielle de 2018.
Ces sanctions notamment gel des avoirs et des visas avaient été imposées en décembre 2016 puis début 2017, pour violation des droits de l’homme et entrave au processus électoral.
Restent sanctionnés l’ancien chef de l’Aagence Nationale des Renseignements, Kalev Mutond, et l’ancien candidat à la présidentielle, Emmanuel Ramazani Shadary. Figure également dans la liste l’inspecteur général de l’armée John Numbi. Bruxelles pointe du doigt “la persistance de la corruption, du blanchiment d’argent, des atteintes au droit de propriété et du détournement de fonds publics” pour justifier ce renouvellement des sanctions.
L’union européenne appelle à la réforme de “la Cour constitutionnelle et la Commission électorale nationale indépendante”, pour garantir des élections transparente et crédible dans les prochaines années.