Alors que l’élection présidentielle doit avoir lieu le 12 décembre et que l’opération de vote pour les populations nomades a débuté dans les régions du sud du pays ce jour, de nouvelles manifestations des étudiants ont eu lieu dans plusieurs régions pour s’opposer à l’organisation du scrutin.
Plusieurs organisations estudiantines avaient appelé à un rassemblement le 9 décembre. À Alger, Constantine, Béjaïa ou Mostaganem où des centaines de jeunes ont tenté de défiler pour dire qu’ils rejetaient l’élection présidentielle. Dans la capitale, le cortège s’est retrouvé face à un autre, composé de personnes favorables au scrutin. Les forces de l’ordre ont dû rapidement intervenir pour disperser la foule d’étudiants et éviter des affrontements. Selon un bilan provisoire au moins cinq personnes ont été blessées et plusieurs autres arrêtées.
Depuis plusieurs jours, des militants organisent dans la ville une manifestation, en début de soirée, pour dire non à la tenue de l’élection présidentielle.
Pour le chef d’état-major, les fauteurs de trouble feront face à la rigueur de la loi. Plusieurs partis politiques d’opposition ont publié un communiqué appelant à rejeter pacifiquement le scrutin du 12 décembre, dénonçant un simulacre électoral.
VALAIRE INGRID BOUGUE