Originaire du Cameroun , c’est dans la capitale économique Douala le 4 septembre 1985 que Philippe Simo voit le jour de parents issus de deux régions différentes notamment de l’Ouest par son père et de la région du Littoral par sa mère; il grandit au quartier Delgado de la même ville. Son parcours scolaire se déroule au lycée Joss de Bonandjo, ensuite il obtient un DUT et va poursuivre ses études en France d’où il sera diplômé en ingénierie industrielle à l’Université de Technologie de Troyes en 2010. Sa carrière professionnelle débute tour à tour pour de grands groupes mondiaux comme SOFREGAZ, EIFFAGE, ALSTOM, SAIPEM, ENGIE et AREVA. Malgré son poste au sein d’une multinationale , en 2018 il démissione pour lancer son entreprise Investir au Pays. Un choix qui n’est pas sans risques , mais l’entrepreneur déjà actif dans le secteur de l’immobilier en Afrique gardera le cap et surtout la foi en son projet.
Quelques temps plus tard Il lance sa chaîne Youtube sur laquelle de nombreux astuces et conseils à l’entrepreneur dont la cible est l’Afrique car il est à noter que son contenu est principalement destiné à la diaspora africaine, en plus de cela il organise aussi des forums de discussions avec des intervenants de profils aussi différents qu’atypiques. Celle-ci totalise aujourd’hui 1 million de vues chaque mois grâce à ses interventions, ses partages , ses formations et sa volonté affichée d’aider les Africains à sortir de la pauvreté et parvenir à leurs indépendances financières ; il parcourt de grandes villes d’Afrique (Douala, Yaoundé, Abidjan, Dakar,…) et anime des colloques, des ateliers de formations et de mentoring.
Philippe S. a fait entre autre du pragmatisme, du profesionnalisme , le travail bien fait son cheval de bataille. En outre à travers son expérience personnelle d’entrepreneur, il réussit à transmettre sa passion à de milliers d’africains à travers le monde par des conférences et réussit l’exploit d’impacter les hommes et des femmes qui bâtiront l’Afrique de demain, Car est convaincu qu’« investir au pays » prendra de l’ampleur parceque « la notion de retour aux sources est de plus en plus présente, surtout chez ceux qui vivent en France ». En deux ans, de nombreux clients ont payé une formation et plusieurs autres sont en « phase de réalisation » affirme-t-il, pour lui « c’est une petite révolution silencieuse ».
Pour accompagner ceux qui veulent tenter l’aventure, il propose des formations payantes et suggère de miser sur l’élevage de poulet, « l’un des business les plus rentables que l’on puisse lancer en Afrique avec un faible budget », estime-t-il. Avec 2 400 euros pour l’achat de 500 poussins, la location d’un bâtiment et son « accompagnement »,la rentabilité pourrait atteindre jusqu’à 30 % en quarante-cinq jours. Le poisson est aussi un bon investissement assure-t-il car avec le même montant, « tu peux lancer un business et embaucher du personnel.
Lors de ses nombreuses conférences il ne cesse de réitérer le fait que les africains puisse réaliser qu’il y a chez eux tout le nécessaire pour pouvoir vivre le rêve africain. Qu’ils arrêtent de rêver du rêve européen ou occidental parce que nombreux souhaitent immigrer par exemple en France, c’est un paradis mais ce n’est pas du tout vrai. En Afrique, il y a énormément de personnes qui de plus en plus entreprennent parce qu’ils savent que compter sur l’Etat est un leurre. Et lorsqu’il a visité le Mali et il y a découvert pleins d’événements entrepreneuriales et a pu voir à quel point les gens étaient enthousiastes. Il y a aussi une sorte d’âme d’entrepreunariat dans tout le monde, ça fait chic de dire qu’on est entrepreneur. Mais la vraie question qu’il faut se poser, c’est combien vivent de ça ? Combien gagnent assez pour pouvoir en vivre. Et là malheureusement le chiffre devient beaucoup plus restreint. Ce qui ne doit pas contraindre d’ essayer car l’échec n’existe pas c’est juste de l’apprentissage. Philippe ne cesse de transmettre cela comme message dans ses formations, pour lui avec l’entrepreunariat ce dont un individu a besoin c’est de réussir une seule fois pour changer sa vie car ce qu’il faut comprendre c’est que l’entrepreneur est comme un bébé, il faut qu’il tombe, et se relève car tout entrepreneur, même les plus grands ont échoués de nombreuses fois et ils le disent tous, heureusement que j’ai échoué.
De nombreuses personnes pensent que le blocage pour l’entrepreunariat c’est l’argent, ce qui est faux, ce n’est pas un blocage; Les limites sont tout simplement dans la tête.
Pour Philippe “ Tu ne seras jamais assez prêt. Lance-toi et tu vas apprendre sur le chemin. C’est comme ça que ça marche.”