De plus en plus, certaines communautés se retrouvent moins représentées dans divers secteurs d’activités. Pour lutter contre ce phénomène, de nombreuses actions sont mises en place par des multinationales.
Le géant finlandais des télécommunications Nokia, en collaboration avec la plateforme d’apprentissage en ligne Udacity et la fondation Black In Technology (BIT), va offrir 300 bourses d’études aux communautés les moins représentées dans l’industrie de la technologie. Du cloud computing à la programmation ou à l’intelligence artificielle, les bénéficiaires auront le choix parmi un large panel de cours pour parfaire leurs formations.
« L’éducation est l’un des moyens les plus importants pour nous d’aider à éliminer les obstacles à la diversité dans le secteur des technologies », a affirmé Dennis Schultz, directeur exécutif de la Fondation BIT. Selon lui, la présence non significative de personnes noires dans l’industrie de la technologie est due à un manque de formations. Ainsi, grâce à ce programme avec Nokia et Udacity, ce fossé pourrait être réduit.
« Il est démontré que les entreprises diversifiées sont plus performantes, et nous avons l’intention d’encourager les étudiants qui terminent avec succès l’un des programmes à postuler à des postes au sein de Nokia », déclare Karoliina Loikkanen, responsable mondiale du développement durable chez Nokia.
Alors que les pays africains accusent du retard en ce qui concerne la quatrième révolution industrielle, ils ont encore beaucoup à faire sur le plan de la formation pour combler ce gap. Pour le président de la BAD Akinwumi Adesina, qui s’exprimait en mai dernier sur l’avenir du travail, les emplois du futur nécessitent des compétences du futur. Selon lui, l’Afrique doit transformer son marché du travail pour exploiter le potentiel qu’offrent les technologies du futur afin d’accélérer son développement.