La cible principale du «complot», le State House, le palais présidentiel. C’est ce cœur battant du pouvoir politique au Ghana que les trois personnes, identifiées comme les cerveaux du coup d’Etat, visaient dans leur tentative de prendre le contrôle du gouvernement. Une tentative mise en échec, selon un communiqué signé par le ministre de l’Information, Kojo Oppong Nkrumah, qui revient largement sur les événements. Que s’est-il alors passé?
Longue opération de filature de « Take Action Ghana »
Tout se termine ce vendredi 20 septembre avec l’arrestation d’un médecin, d’un fabricant d’armes local et d’un autre de leurs complices présumés. Pendant quinze mois, les forces de sécurité et les services de renseignement ghanéens ont rondement mené une opération de filature du groupe et de « recueil d’éléments de preuves » entre Accra, la capitale et Bawaleshie (dans la banlieue d’Accra). Outre le matériel électronique, l’arsenal saisi au moment de l’opération contenait des fusils AK-47, des grenades lacrymogènes, des pistolets de fabrication artisanale ou encore des explosifs et des munitions.