Alors que le pays récense 1.042 cas et 09 morts, le président Ghanéen sort le grand jeu et décide de lever totalement le confinement à Accra et Kumasi.
Tous les habitants ont repris leur activité professionnelle, les commerçants très content ont rouvert, mais la levée du confinement concerne les deux plus grandes villes du pays à savoir la capitale Accra , et la ville de Kumasi.
Le chef de l’Etat a eu a précisé que : » le fait que nous ayons levé le confinement ne veut pas dire que nous avons baissé la garde. »
Précision qui en vallait la peine, surtout que cette annonce a suscité des critiques sans surprise.
C’est ainsi que l’opposition pense : » la décision du président à ce moment crucial de l’épidémie est un pari politique imprudent. » Autrement, les mesures prises par le gouvernement sont largement insuffisantes, et cela risque de mettre à terre tous les efforts du corps médical ; estiment certains médecins.
La décision du Ghana comme disciple de celle tanzaniene ?
C’est alléchant et probable que cette décision soit disciple de celle de la Tanzanie à se remettre à Dieu.
En effet, les rassemblements publics sont interdits, les écoles restent fermées, ainsi que les frontières du pays.
Le président ordonne le port des masques et l’application de la distance sociale à sa population.
Avec plus de 68.000 tests dé dépistage réalisés pour isolement des malades et la mise en quarantaine des étrangers depuis le mois dernier permettent au gouvernement d’insister sur : » le fait qu’il est en mésure de contrôler la pandémie. »
Sans remède concret, l’hypothèse envisageable par cette annonce peut être un replis indirect à la puissance divine.
Nous tenons à préciser in fine, que faute de non respect des gestes de barrières, les autorités ont dû fermer le marché central du Kumasi lundi quelques heures après son retour à la normale.
Ghislain EDJOGO( étudiant en journalisme)