En Corée du Sud, les ventes de caméras cachées se vendent « comme des petits pains » depuis l’entrée en vigueur d’une loi qui protège davantage les employés qui dénoncent les patrons abusifs. Ce problème d’abus d’autorité est endémique en Corée. Plusieurs scandales ont défrayé la chronique, notamment quand ces abus sont diffusés sur le net.
Ces gadgets d’espions amateurs sont de minuscules caméras – ou enregistreurs audio –qui peuvent se dissimuler dans une fausse clé USB, sur des montures de lunettes, une boucle de ceinture, une montre, un briquet, ou encore des clés de voiture.
Mais le modèle qui se vend le mieux, c’est la caméra cachée dans un stylo, affirme un vendeur sud-coréen à l’agence de presse Reuters. Vendeur qui ajoute que ces produits se vendent « comme des petits pains » depuis qu’une nouvelle loi est entrée en vigueur le 16 juillet.
Trois ans de prison ferme…
Cette loi punit davantage les patrons qui abusent de leur autorité sur leurs employés, et qui leur infligent des violences physiques ou verbales. Toutes représailles ou mesures punitives contre un employé qui aurait dénoncé son supérieur pour de tels faits est dorénavant passible de trois ans de prison ferme.