Changer le décor habituel des fêtes de noël et nouvel an qui au fil du temps s’incrémente en chaque africain, c’est le principe du festival‘’A DJA’AL DJA’AL ».
En deux ans déjà, il s’est frayé un chemin aux cœurs des origines des Hommes. Avec pour vraie richesse, affirmer son identité. « Nous voulons démystifier notre culture. La vivre dans un décor peint de joie. La joie d’être au village, chez soi », déclare Danielle Clarisse Essi Mvondo, promotrice du festival.
Compte tenu du contexte sociopolitique qui prévaut au Cameroun, le festival apporte sa contribution à la consolidation de la cohésion sociale et de l’unité nationale. Dans son approche, les promoteurs du festival essaient de s’entourer de toutes les sensibilités culturelles et linguistiques du pays pour écrire les belles pages du roman national du Cameroun. « La touche magique ici est celui du vivre ensemble. Car, pour mieux s’entendre on doit bien se comprendre. Et pour se comprendre, on doit apprendre à se connaître », explique Germaine Wilgle
C’est donc au travers des différentes activités telles-que les danses, lutte traditionnelle, conte, chant…que les jeunes venus de divers horizons parviennent à se replonger dans leur culture, leur identité, leur origine socioculturel. Les festivaliers se satisfont de cette réconciliation mémorielle que le festival crée entre la jeunesse camerounaise et l’histoire du Cameroun. C’est le cas du jeune Anicet qui raconte son expérience : «Le festival ‘’A DJA’ AL DJA ‘AL »me permet de revoir ma chère patrie. D’entendre bruire les feuilles le long des sentiers. De revoir ce terroir où j’ai pris racine et grandit. Je suis vraiment au village. »
Plus qu’un festival, ‘’A DJA’ AL DJA’ AL ‘’espère donc brandir ses événements annuels dans un espace plus magique. Aux rythmes des forêts tropicales, des zones côtières et des montagnes. « Avec une épaule conséquente nous sommes sûr d’inscrire ce festival sur la liste des événements culturels au Cameroun », dit la promotrice. Un engagement qui témoigne de la volonté acharnée à promouvoir l’identité camerounaise afin de pérenniser l’existence et l’excellence de ses cultures car « La culture est l’âme d’un peuple ».