A l’ère du numérique, les compétences telles que la pensée critique, la communication, l’intelligence émotionnelle, le travail d’équipe sont devenues indispensables pour trouver ou garder un emploi. Une initiative veut doter les Africaines de ces compétences, afin d’accroître leur employabilité.
Le programme « BMGA Fellows », une initiative conçue pour réduire l’écart de compétences entre les sexes, qui existe parmi les diplômées universitaires en Afrique, a lancé un appel à candidatures pour une session de formation destinée aux étudiantes africaines.
Il s’agit d’un programme qui offre aux jeunes femmes un accès aux connaissances et aux ressources nécessaires pour acquérir des compétences fondamentales d’employabilité qui renforcent leur capacité de commercialisation pour une carrière réussie au 21e siècle.
Le programme est notamment ouvert aux étudiantes en fin de formation, sans limite d’âge. En outre, les candidates doivent parler, écrire et lire l’anglais, et avoir un accès régulier à Internet.
« BMGA Fellows » est un programme d’apprentissage mixte en ligne de six mois. Il propose des cours de développement professionnel de haut niveau, du mentorat et des compétences, et permet de développer des compétences essentielles telles que la pensée critique, la résolution de problèmes, la communication, l’intelligence émotionnelle, le travail d’équipe, entre autres.
Ces compétences font partie des plus demandées par les employeurs, selon Honoris United Universities. En effet, elles favorisent l’interaction personne-machine, essentielle à l’ère de la quatrième révolution industrielle.
D’après les explications du professeur Zaheer Hamid, directeur académique chez MANCOSA, partenaire de l’Institut supérieur privé panafricain Honoris United Universities, la révolution technologique actuelle va amorcer la chute de la demande des emplois de base, et va favoriser un autre type d’emplois destinés à renforcer et à accompagner l’intelligence artificielle, les machines et les robots. L’universitaire appelle à cet effet les gouvernements et les écoles en Afrique à accorder un grand intérêt à ces compétences dites générales.