Le bilan de l’attaque à Moscou s’alourdit à 93 morts et devrait encore « augmenter », annonce le Comité d’enquête russe sur Telegram.
LE FSB POINTE DU DOIGT L’UKRAINE
Les services de sécurité russes (FSB) affirment que les suspects de l’attaque meurtrière revendiquée par le groupe djihadiste Etat islamique (EI) avaient des « contacts » en Ukraine et comptaient y fuir. « Après avoir commis l’attentat terroriste, les criminels comptaient franchir la frontière russo-ukrainienne et avaient des contacts appropriés du côté ukrainien », indique le FSB, cité par l’agence TASS. Des suspects auraient été arrêtés dans une région russe frontalière de l’Ukraine. Kiev a dès vendredi nié toute implication.
UN « LIQUIDE INFLAMMABLE » UTILISÉ
Les auteurs présumés de l’attaque contre la salle de concert auraient utilisé des « armes automatiques » et incendié le bâtiment à l’aide d’un « liquide inflammable », déclare le Comité d’enquête. « Il a été établi que les terroristes ont utilisé un liquide inflammable pour mettre le feu à la salle de concert où se trouvaient des spectateurs » parmi lesquels il y avait des blessés, indiquent les enquêteurs sur Telegram, disant avoir saisi des « armes automatiques » utilisées lors de cet assaut.
Le match amical Russie-Paraguay, prévu lundi à Moscou, a été annulé après l’attentat à Krasnogorsk, dans la banlieue de Moscou. « L’Union russe de football et l’Association de football du Paraguay ont décidé d’annuler le match amical entre les sélections russe et paraguayenne », a indiqué RFS dans un communiqué. Le match, qui devait avoir lieu lundi à 16h française dans le stade Dynamo à Moscou, pourrait être organisé ultérieurement, selon la même source.