Bien que peu pratiqué sur le continent, l’élevage d’autruches est une activité plus rentable que le commerce de bétail. Au Sénégal, un groupement dénommé Etamaya Balokir a ouvert la toute première ferme d’autruches dans le village de Mlomp, favorisant le développement économie de cette localité.
Le village de Mlomp situé en Basse-Casamance au Sénégal abrite une ferme consacrée à l’élevage d’autruches. Baptisée Gie Etamaya-Balokir, cette initiative est la première du genre dans le pays. La particularité de ces oiseaux est qu’ils ont de nombreux débouchés possibles.
« Rien ne se jette dans l’autruche. À partir des excréments, on fait de l’engrais bio qui est très fertilisant. À partir de 9 ou 10 mois, les autruches commencent à faire tomber des plumes qu’on utilise pour faire des plumeaux. Quand on les abat aussi, il y a la peau et la viande, la graisse, tout ça. Ce sont des produits chers, mais rentables » a révélé Ousseynou Sambou, le secrétaire général du Gie Etamaya-Balokir sur Africanews.
Lancé en 2014 grâce à une coopération avec des Finlandais, ce projet a pour objectif de lutter contre la pauvreté et de favoriser la création d’emplois en zone rurale. Les produits dérivés de l’autruche sont vendus à des prix élevés. Le kilo de viande coûte 8 000 FCFA, la paire de poussins 250 000, et le litre d’huile 50 000.