(Agence Ecofin) – La start-up Edbridg permet aux étudiants de financer leurs études avec leurs futurs salaires. L’argent octroyé par des investisseurs est remboursé lorsqu’ils ont des emplois stables. Une solution pour les étudiants de milieux modestes qui souhaitent entrer dans les meilleures universités du monde.
Basée en France et en Algérie, Edbridg fonctionne selon un accord de partage des revenus (Income Sharing Agreement « ISA »). C’est un modèle de financement où les étudiants paient pour un programme d’éducation avec un pourcentage de leurs futurs salaires. Les investisseurs financent la formation, et le pourcentage qui varie de 3 à 15% environ sera prélevé lorsqu’ils obtiendront des emplois stables. Le prélèvement peut s’étendre sur une durée de 4 à 15 ans.
Comme ce fut le cas pour Walid Behar et Amine Bounoughaz, les fondateurs de Edbridg, de nombreux étudiants ne pouvant pas contracter de dette étudiante ou se présenter à des concours pour des raisons financières, se retrouvent dans l’impossibilité d’intégrer les meilleures écoles. La solution de la start-up sied donc particulièrement aux étudiants africains souvent confrontés à ce problème.
Fondée en 2019, EdBridg a déjà levé plus d’un million d’euros de financements auprès de structures d’investissements. Walid Behar et Amine Bounoughaz ont été classés parmi les 30 meilleurs entrepreneurs âgés de moins de 30 ans du classement Forbes de 2020, dans la catégorie « Social Entrepreneurs ».