Selon un rapport publié par Weetracker en 2020, la moitié des startups africaines créées entre 2010 et 2018 ont fermé. Entre autres raisons expliquant cet échec, on retrouve le coût élevé de création de produits originaux et le manque de fonds, d’où l’utilité de programmes comme le Black Founders Fund de Google.
L’entreprise américaine Google va débloquer 3 millions de dollars pour financer plusieurs startups africaines dans le cadre de son programme « Black Founders Fund Africa ». Elle étend ainsi à l’Afrique une initiative qui a déjà connu du succès en Amérique et en Europe, et dont le but est d’aider de jeunes entreprises fondées par des Noirs qui rencontrent des difficultés dans cet univers de technologie à forte croissance.
Le projet sera piloté par Google et son partenaire Co-Creation Hub, qui est un centre communautaire technologique présent au Kenya, au Nigeria et au Rwanda. Au total, 50 startups recevront chacune jusqu’à 100 000 $ de financement non dilutif, 120 000 $ de subventions publicitaires et 100 000 $ de crédits cloud. Les inscriptions se clôturent le 7 juillet et les pays africains éligibles comprennent le Botswana, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, l’Ethiopie, le Ghana, le Kenya, le Mozambique, le Nigeria, le Rwanda, l’Afrique du Sud, la Tanzanie, l’Ouganda et le Zimbabwe.
Il faut noter que Google a dévoilé ce programme parallèlement à un autre projet. La société donnera à la Fondation Tony Elumelu 3 millions $ pour aider les jeunes entreprises appartenant à des femmes sur le continent. Il est question de formation à l’entrepreneuriat, de mentorat et d’accompagnement pour 5 000 femmes, ainsi que de fourniture d’un capital d’amorçage sous forme de subventions pour 500 femmes africaines.