Partout dans le monde , les mesures de confinement mises en place dans l’optique de stopper cette pandémie du Coronavirus mettent sur le plateau de la scène une sérieuse augmentation des violences faites aux femmes dans leurs foyers.
Des statistiques officielles dénombrent une hausse de 10 à 50% selon les pays des violences sur des femmes et intrafamiliales . En Espagne, des campagnes de sensibilisation ont été lancé pour encourager les femmes victimes à appeler le numéro dédié ; en Italie comme à New York les programmes d’aide aux femmes violentées constatent avec amertume et tristesse une baisse d’appel à l’aide. En Russie , ces crimes restent non seulement impunis et sont empêchés de les recenser.
La secrétaire d’Etat en charge de l’égalité femmes- hommes , Marlène Schiappa s’est exprimé lors d’un entretien sur les dispositifs exemplaires ménés avec la grande distribution et les foncières pendant cette période de confinement m pour aider les femmes. Elle présice que les violences pendant ce confinement ont augmenté de 30% via les signalements faites auprès de la police et de la gendarmerie. Environ 5 fois plus d’alertes depuis le début de cette période. Au vu de la chute considérable du nombre d’appels ; les magasins alimentaires restant les seuls endroits accessibles aux femmes ont un rôle clé à jouer pour ce secteur ; a réintégré madame Schiappa.
C’est dans cette même vision que quelques jours avant , que le secrétaire général le l’ONU Antonio Guterres a lancé un appel mondial à protéger les femmes et les jeunes filles à la maison car cette période pourrait être extrêmement difficile pour les femmes victimes d’un conjoint Violent.
Dire que le confinement est certes une mesure essentiel pour se protéger de la Maladie mais aujourd’hui propice à ce fléau nommé violence conjugale et intrafamiliale ; laisse les femmes dans une peur térifiante de passer un appel ou de demander à être accueilli dans une famille pour ne pas ainsi accentuer la violence de son homme.
Ghislain EDJOGO