Afin de permettre aux étudiants africains de trouver dans leurs universités des formations en répondant aux besoins socio-économiques de leur région, la France finance des projets de formation sur le continent. Un appel à candidatures est en cours pour la sélection des projets.
L’Agence nationale de la recherche (ANR), une structure qui finance la recherche publique et la recherche partenariale en France, a lancé l’appel à projets pour la deuxième édition du Partenariat avec l’enseignement supérieur africain (PEA), un programme dont le but est de financer les projets de formation universitaire en Afrique.
Bénéficiant de l’appui financier de l’Agence française de développement (AFD) à hauteur de 20 millions € (environ 22,7 millions de dollars), il s’inscrit dans le cadre de la stratégie « Bienvenue en France » portée par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, le ministère de l’Enseignement supérieur de la Recherche et de l’Innovation et Campus France.
L’appel à projets cible les formations de niveau licence (Bac+3), master (Bac+5) et/ou doctorat (Bac+8) concernant un secteur d’activités prioritaire pour le développement durable. Elles doivent être portées par un consortium coordonné par un établissement d’enseignement supérieur d’un pays prioritaire africain d’une part, et un établissement d’enseignement supérieur français d’autre part, éventuellement renforcé par d’autres établissements d’enseignement supérieur français.
Le programme couvre 18 pays du continent à savoir : le Bénin, le Burkina Faso, le Burundi, les Comores, Djibouti, l’Ethiopie, la Gambie, la Guinée, le Liberia, Madagascar, le Mali, la Mauritanie, le Niger, la République centrafricaine, la RDC, le Sénégal, le Tchad et le Togo.
Les projets lauréats seront soutenus pendant 4 ans.
Le PEA vise à offrir aux étudiants du continent africain la possibilité de trouver dans leur pays ou leur région des formations de qualité, dès la licence, et répondant aux besoins du monde socioéconomique, et à encourager la mobilité des étudiants entre la France et les pays ciblés.
Alors que le nombre d’étudiants en Afrique subsaharienne devrait doubler au cours de la prochaine décennie, le renforcement des systèmes d’enseignement supérieur apparaît comme un levier essentiel pour soutenir la diversification et la résilience des économies, et promouvoir un développement durable.
Vanessa Ngono Atangana